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Les bases de la préparation mentale appliquée à l'ultra en 5 citations de films

Dernière mise à jour : 27 juin

Si je vous pose la question la question "c'est quoi la préparation mentale",chacun a son idée et c'est normal. Le sujet semble vaste, flou , légèrement vaporeux, parfois même aux frontières des sciences occultes. Pourtant, il n'en est rien. Spécialement en ultra (trail et vélo). Je me concentre ici sur ces pratiques, qui se caractérisent par des temps d'activité longs, allant jusqu'à plusieurs jours. Je ne rentraierai pas dans le détail de techniques telles que la sophrologie, la PNL, la visualisation, la pleine conscience ou même l'hypnose. Je ne parlerai pas non plus du concept de diamètre de la zone de confort, de la perception de l'effort, que je garde pour un autre article. Je me concentrerai ici sur 5 concepts clés :  la gestion des émotions, la concentration, les pensées parasites, défendre une idée, avoir un plan.


Pour illustrer cela au mieux, j'ai puisé dans ma mémoire cinématographique en choisissant des répliques de films qui se prêtent parfaitement à l'exercice.


En fin d'article, je reviens sur mes abandons, en détaillant les raisons et les excuses invoquées à ce moment-là.


 


1 - Kingsman et le cercle d'or


Egsy : Roxy est morte, ils ont tous été tués ça ne vous fait rien ?

Merlin : Resaisissez-vous ! Vous avez oublié l'entraînement ? Il n'y a pas de place pour l'émotion dans ce scénario.

Bon...

Puisque tous les agents vivants sont présents, nous suivons le protocole apocalypse. Quand ça sera fait, et seulement alors, vous pourrez verser une larme en privé.



La gestion des émotions.

Cette réplique nous rappelle que l'on ne doit jamais se laisser influencer par nos émotions ou réagir à chaud. Il faut être capable de raisonner, de rester rationnel. Cela signifie qu'une situation entraîne une réponse prévue à l'avance, un scénario, un protocole. L'idée maitresse est que le processus est plus fort que les émotions.

En cas de crevaison, que faisons-nous ? Avec l'expérience, nous savons exactement quoi faire , n'est ce pas ? Il devrait en être pour la plupart des situations. "je fais quoi si " "Dans cette situation, je prévois quoi"? Plus le panel de situation possibles ou peu probables est anticipé, plus vous garderez votre calme et serez capable de reprendre votre route sereinement. Pour rendre l'exercice plus drôle, vous pouvez noter les protocoles et leur donner des noms, comme "protocole apocalypse".


Je pourrai ajouter une réplique dans Star Trek lorsque Sarek s'adresse au jeune Spock " Domine tes émotions, si tu veux pas que tes émotions te dominent".



 


2 - Star Wars - La menace fantome


Obi-Wan Kenobi : J'ai un mauvais pressentiment....

Qui-Gon Jinn : Je ne ressent rien d'inquiétant.

Obi-Wan Kenobi : Ça ne concerne pas notre mission Maître, c'est plus plus éloigné, diffu.

Qui-Gon Jinn : Ne te focalise pas sur tes inquiétudes Obi-Wan, ton esprit doit resté concentré sur ce qui se joue ici et maintenant. Obi-Wan Kenobi : Mais Maître Yoda a dit que je devais être attentif au futur.

Qui-Gon Jinn : Mais pas au dépend de l'instant présent, ton esprit doit être attentif à la Force, jeune padawan.

Obi-Wan Kenobi : Oui Maître.



La concentration

Parmi les injonctions stériles que l'on peut lire et entendre, "concentre toi" est une pépite. Se concentrer..ok. Sur quoi ? Comment ? De plus, il est facile lorsque les heures défilent, de laisser son esprit divaguer. Ou alors, lorsque l'on est pas super bien, de gamberger"putain, j'avance pas, j'aurai du m'entrainer plus". Là encore, il s'agit de trouver une parade pour focaliser son attention sur la tache à accomplir "ici et maintenant", au lieu de ressasser le passé ou se faire des films sur l'avenir. "Ici et maintenant" , c'est s'appliquer sur ce qu'il faut faire pour avancer, se concentrer sur un geste en particulier, une posture. C'est aussi s'appliquer à avancer à la bonne vitesse, la note juste, la vitesse que l'on peut tenir longtemps. Pas trop vite pour ne pas exploser, pas trop lent pour ne pas s'endormir sur un faux rythme. Je pourrai aussi parler de niveau moyen. Il s'agit du niveau auquel nous sommes capable de réaliser une course correcte, ni plus ni moins. Je developperai ce concept dans un autre article car il est lié à la zone de de confort et la perception d'effort.

Là aussi, c'est un protocole, par exemple le "protocole focus". Que faire ou dire (se dire) pour revenir à ici et maintenant ? C'est également faire une mise à zéro après un évènement, par exemple une crevaison. Au lieu de ressasser "j'ai perdu du temps...", passer rapidement à autre chose et revenir à "ici et maintenant , mon pneu est réparé, je roule et j'avance. On fera les comptes à l'arrivée".



 


3 - Harry Potter et l'ordre du Phénix


Professeur Rogue: Il semble qu'il y ait une connexion entre l'esprit du Seigneur des ténèbres et le votre. As-t'il conscience qu'une telle connexion existe, nous ne pouvons l'affirmer. Espérons qu'il l'ignore toujours.

Harry Potter : Ca signifie, s'il s'en est aperçu, qu'il peut entrer dans mon esprit ?

Professeur Rogue: Y entrer, le contrôler, le détraquer. Dans le passé, le Seigneur des ténèbres a pris plaisir à envahir l'esprit de ses victimes. Il y créait des visions destinées à les torturer jusqu'à la folie. C'est après avoir extrait l'exquise dernière goutte d'agonie, et après que ses victimes l'ait supplié de les achever, qu'il se décidait à les tuer.


Plus loin dans le film


Harry Potter : C'est privé !

Professeur Rogue: Pas pour moi, ni pour le Seigneur des ténèbres. Si vous ne faîtes pas de progrès, chaque souvenir auquel il aura accès est une arme qu'il utilise contre vous. Vous ne tiendrez pas 2 secondes s'il pénètre votre esprit. Contrôlez vos émotions, disciplinez votre esprit !



Les petits démons, les pensées parasites et les parades

Ce concept est lié à la concentration vu juste au dessus, mais en ajoutant la notion de pensées qui nous coupent les jambes. Vous avez déjà connu cette sensation d'avoir des jambes en carton ? Malgré une super forme et une véritable envie "j'avais envie, le moral est bon, mais j'avais pas de jambes". Voilà une forme d'expression des pensées parasites ( plus une touche de pression mal ou pas gérée du tout).

Une pensée parasites est une petite phrase de rien du tout, mais qui empêche de nous exprimer pleinement, de nous libérer. Par exemple "je vais exploser, ça va trop vite pour moi". cela peut être aussi la peur de réussir, la culpabilité de trahir son environnement familial, de décevoir etc... Il existe autant de pensées parasites que de cas. Chacun son histoire, chacun ses soucis. Il serait simpliste de croire que les démons et parasites s'expriment uniquement pendant les courses et événements. ils s'expriment bien avant, au moment de s'inscrire par exemple "non, je n'ose pas finalement". Ou d'aller s'entrainer sérieusement, de prendre son rêve ou son ambition au sérieux "que vont penser les gens, je vais passer pour un prétentieux". Le chemin pour identifier ses démons, ses parasites et trouver des parades est difficile, mais c'est le chemin pour atteindre la pleine réalisation de son potentiel.



 

4 - Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban


Professeur Lupin: Le sortilège que je vais vous enseigner s'appelle le sortilège du Patronus. Ca vous dit quelque chose ?

Harry Potter : Non

Professeur Lupin: Le Patronus réprésente une force positive. Il joue pour celui qui l'utilise, le rôle d'un bouclier. Le Detraqueur s'acharne dessus, plutôt que sur le sorcier. Pour que ça marche, il faut se concentrer sur un souvenir, mais pas n'importe lequel souvenir. Un souvenir particulièrement heureux, particulièrement puissant. Vous pouvez faire ça ?


Fermez les yeux

Concentrez-vous

Explorez votre passé


Vous avez un souvenir ? Laissez le vous envahir.


Oubliez tout le reste. Et prononcez l'incantation "Expecto Patronum"


  • Plus loin , après un 1er échec du sortilège.


Professeur Lupin: Simple curiosité, a quoi avez-vous pensé. Que souvenir avez-vous choisi ?

Harry Potter : Mon 1er vol sur un balai.

Professeur Lupin: Ce n'est pas assez puissant, c'est loin d'être suffisant.

Harry Potter : J'en ai un autre, ce n'est pas vraiment un souvenir heureux. Si, il l'est, c'est le plus heureux que j'ai jamais eu. Mais il est compliqué.

Professeur Lupin: Est-il fort ?

Harry Potter : (hochement de tête pour signifier que oui).

Professeur Lupin: Alors allons-y, vous êtes prêt ?

Harry Potter : oui.



Défendre une idée

Je pourrai aussi parler de motivation profonde, de combat à mener. Posez-vous la question "pourquoi je fais de l'ultra". Puis demandez-vous si cette motivation suffira si vous apercevez les ténèbres de l'abandon. De quelle branche suffisamment solide avez-vous besoin de vous raccrocher pour ne pas sombrer corps et âme? Il faut que l'échec à nourrir sa motivation profonde, à mener son combat soit plus insupportable que l'idée d'abandonner, pour que la douleur morale d'échouer soit plus forte que la douleur physique. C'est cette question à laquelle il faut répondre. A partir du moment où cette réponse est trouvée, on ne fait pas juste de l'ultra, du vélo ou du trail, on se bat pour quelque chose de plus grand et plus beau.


 


5 - La méthode Williams


If you fail to plan, you plan to fail.



Planifier

Le film entier est une merveille, je n'ai pas réussi à extraire une citation, donc je vous encourage à regarder le film. Là il s'agit de planification, de plan, de stratégie et de motivation.

Avoir une envie, un rêve ou un objectif, c'est super mais quel est le plan pour arriver cet objectif ? De la même manière, s'inscrire à une course qui aura lieu dans plusieurs mois est éprouvant pour la motivation (autant que pour l'organisation familiale et/ou professionnelle). Planifier, positionner des jalons tout au long du chemin permet de ne pas focaliser son attention uniquement sur l'objectif. Cela permet en plus de gérer l'entrainement en jouant sur de courts blocs qui font passer un cap au lieu de vouloir assurer un volume hebdomadaire. Au lieu de se préparer pour la course, on se prépare pour le bloc suivant et on avance de bloc en bloc. On s'entraine avec une intention claire, on essaye des trucs, on teste, on expérimente. Pendant la course, on pars avec une stratégie ou un plan de course. Là aussi, on retrouve l'idée du protocole. On focalise l'attention sur les jalons, pas sur la finalité.


 

Bonus - Kaamelott saison 5


« ARTHUR arrive près du rocher. Il s’approche de l’Épée. Regardant le pommeau, il réfléchit quelques instants. Portant lentement sa main en direction du manche, il est repris par ses pensées. Sa main hésite. Soudain, LA DAME DU LAC l’interpelle de loin.

LA DAME DU LAC (arrivant) — Vous êtes déjà là ?

ARTHUR ne dit rien.

LA DAME DU LAC — Mais vous êtes arrivé par où ? Ça fait deux heures que je vous guette, je vous ai pas vu passer !

ARTHUR ne dit toujours rien.

LA DAME DU LAC — Vous allez voir, quand vous aurez retiré l’Épée, ça ira mieux. Tout va rentrer dans l’ordre. Quand vous aurez Excalibur à la ceinture, tout le monde sera obligé de se souvenir que vous êtes Roi par la volonté des Dieux. Ça le rappellera aux Dieux eux-mêmes d’ailleurs. Alors ensuite, il faudra sûrement…

ARTHUR (la coupant) — J’y arrive pas.

LA DAME DU LAC — De quoi ?

ARTHUR — Retirer Excalibur du rocher, j’y arrive pas. Je force, je force : rien ! Ça fait une heure et demie que j’y suis.

LA DAME DU LAC — Mais… qu’est-ce que vous me chantez là ?

ARTHUR — Ça fait pas comme d’habitude ! Ça vient pas, c’est coincé dedans,


« LA DAME DU LAC — Mais réessayez, enfin ! Si ça se trouve c’est parce que vous tirez pas droit.

ARTHUR — Mais je tire droit ! Seulement ça vient pas, c’est tout ! Je sais ce que dis, quand

même !

LA DAME DU LAC — C’est impossible ! Cette Épée ne répond qu’à vous seul !

ARTHUR — Eh ben elle me répond plus. Il faut se rendre à l’évidence.

LA DAME DU LAC — Mais les Dieux ne peuvent pas vous priver de votre arme ! Pas maintenant ! Lancelot

est vivant ! Et il est accompagné par un être… épouvantable ! La situation est catastrophique !

Il faut absolument que vous récupériez Excalibur !

ARTHUR — Je suis désolé mais les Dieux ont pas l’air de votre avis. Je crois qu’ils en ont marre de ma tronche.

Il s’en va.

51. EXT. SENTIER DANS LA LANDE – JOUR

ARTHUR a fait une pause sur le chemin du retour : assis sur une souche, il grignote un morceau.

LÉODAGAN et BOHORT s’adressent à lui.

BOHORT — Vous ne vous êtes pas concentré, voilà tout !

ARTHUR — J’ai jamais eu besoin de me concentrer pour retirer l’Épée ! Là, ça marche pas, c’est tout.

« LÉODAGAN — Il s’est bien passé quelque chose ! Le froid… Comme je dis toujours : « plus la mécanique est fine… »

ARTHUR — C’est raté, c’est raté, voilà ! Les Dieux ne me désignent plus comme Roi de Bretagne.

BOHORT — Ah non mais tout ! J’aurai tout entendu !

LÉODAGAN — Venez, on y retourne ! Je suis sûr que si vous vous y mettez un bon coup — pas en faisant autre chose en même temps, avec du boucan autour en pensant à ce que vous allez bouffer le soir, évidemment ! — eh ben ça marche.

BOHORT (sévère) — Allez, Sire ! Debout !

ARTHUR — C’est plus moi le Roi, c’est tout, point !

LÉODAGAN (se cognant la tête avec son poing) — Ah non mais vraiment…

BOHORT — Sire ! Soit vous vous levez de vous-même soit c’est moi qui vous lève…




 

A ce moment de la série, Arthur ne veut plus être Roi de Bretagne. Il découvre qu'il n'aura pas d'enfants, ne sais plus par quel moyen trouver le Graal. Au moment de faire ce que tout le monde attend de lui, reprendre l'épée magique, il est repris par ses doutes, l'absence de sens et de motivation profonde (il n'a plus de combat à mener). Il invente une fausse excuse "ça marche pas, j'y arrive pas". Excuse très commode car personne ne peut le vérifier. Inattaquable, imparable.

Au passage, Leodagan nous gratifie d'une réflexion sur la concentration et le "ici et maintenant".


Lors de mon 1er ultra, The Capitals, au départ de Barcelone, j'ai abandonné au km 400 prétextant une casse de mon système d'éclairage et de recharge électrique, la perte de mes lunettes de soleil, un bug de GoPro, et une casse de l'écran de mon iPhone.

A ce moment là, mon argument était que je voulais pas retourner dans la montagne sans GPS et sans téléphone , sécurité !! Et que je voulais pas rouler avec mes lunettes de vue en pleine canicule, confort des yeux.

Avec le recul, j'étais cramé et j'ai explosé dans la tête, pas capable d'analyser calmement la situation. Il y avait une ville plus loin où j'aurai pu acheter des lunettes, certes moches mais lunettes quand même. Je pouvais trouver un powerbank. Je pouvais recharger mon gps au minimum chez des gens (ce que j'avais déjà fait). Mais voilà, j'avais prévu un délai pour réaliser cette course et cet incident venait briser mes prévisions. Je n'ai pas été capable de revoir mon objectif à la baisse et je me suis servi de cet alibi pour abandonner lâchement. Ce qui ne m'a pas empêché de faire une vidéo où j'explique les raisons de cet échec. Car c'est un véritable échec.

Depuis, j'ai terminé Badlands et la Gran Guanche avec mes lunettes de vue, par des températures de 35 à 40 C°...

D'ailleurs, j'ai aussi fait une insolation à la Gran Guanche en 2023...mais j'ai terminé. Lors de l'édition 2024, il faisait certes moins chaud, mais j'étais armé de crème solaire.


De plus, je ne maitrisais pas suffisamment mon matériel (l'éclairage n'a pas changé sur mon vélo actuel, c'est la même lampe Klite sur dynamo Son). Maintenant, c'est plus simple, je n'emmène presque rien (voir plus bas, le bikecheck avant les Canaries).

J'ai reproduit ce schéma en Norvège l'été dernier. Certes, j'étais cramé physiquement par beaucoup de vélo et entamé moralement par 3 décès et un divorce en 6 mois. Mais ca ne change rien que je n'ai pas été capable d'être concentré sur le "ici et maintenant" et de revoir mon objectif à la baisse. Je m'étais mis une pression de temps. Quand j'ai vu que cet objectif m'échappait, j'ai abandonné

Certes, les paysages Norvégiens me saturaient "La Norvège , c'est 2 montagnes avec de l'eau au milieu".

Mais tout ça ne sont que des excuses. lorsque l'on a une bonne raison de rouler et de se battre, on passe par dessus toutes les contraintes.


En septembre à Badlands, je venais "venger" le décès de ma mère (en 2022, j'ai annulé la course à 3 jours du départ pour aller l'enterrer). J'ai cassé la patte de dérailleur de mon vélo la veille. Pourtant j'ai pris le départ sur un vélo de location qui m'a brisé les mains, les pieds, les fesses et les c... J'aurai eu 1000 bonnes excuses pour abandonner et faire bonne figure sur les réseaux sociaux. Mais non, j'avais un combat à mener.


En parlant de combat, voici la vérité sur mes abandons à la Vosges Express et Gravel Fever.

Dans les Vosges, j'arrive au pied du Mont St Odile vers 1h du mat' dans le village Le Hohneck. Je trouve des toilettes publiques pour me reposer un peu. Une fois de plus, je me retrouve dans une situation absurde. Je suis divorcé depuis des mois et je constate que mon identité se résume à "Richard, le mec qui fait du vélo et dors dans des toilettes publiques". Pas facile de draguer avec ça. Heureusement, j'ai rencontré Vanessa 3 semaines avant, on se tourne autour sans savoir comment faire. A 4h du mat', je craque et lui dit que je l'aime, que je veux être avec elle. Puis remballe mes affaires et rentre à Strasbourg. Abandonner ne m'a rien fait, par contre j'ai eu peur qu'elle me réponde "heu ... on est amis". La route du retour fut longue, heureusement occupée par de longues conversation avec Flo et Max. J'ai vu Vanessa quelques jours plus tard. Lors de la Gravel fever, J'ai simplement calculé que après 300km, si je coupais , je rejoignais Vanessa plus vite qu'en finissant la course. Sur ces 2 épreuves, mon combat n'était pas à vélo.

 

Pour conclure, la préparation mentale, ce n'est pas juste quand ça va mal. C'est aussi et surtout quand ça va bien. Préparer, anticiper, se prendre la tête, être obsessionnel du détail. Tout ça pour se libérer le jour de la course, avancer avec détermination, amour et sérénité. C'est aussi être capable d'assumer ses choix, bons ou mauvais, de les décrypter, de les détailler, au lieu de se cacher derrière des excuses. Decrypter, détailler et expliciter pour renforcer une compétence ou améliorer une lacune.


Aujourd'hui, grâce à toutes ces expériences et ma formation de préparateur mental, je me sens pleinement épanoui dans ma pratique. J'adore le vélo, l'ultra et faire la course. Je ne suis pas le meilleur, loin de là mais j'essaye juste de tirer le maximum de mes modestes capacités. Cette expérience est évidement dispensée dans les consultations préparation mentales et dans le coaching Gravel et/ou Bikepacking (voir les offres plus bas).









 








 


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